Luke, Lucky Luke

Je ne suis pas souvent convaincu par l'acharnement thérapeutique opéré pour continuer à faire vivre les héros de notre enfance (à l'exception de l'excellentissime Spirou ingénu d'Emile Bravo ou du très bon Spirou groom vert-de-gris de Schwartz et Yann).

Ils restent coincés dans un autre siècle et la lassitude prend vite le pas sur le plaisir de retrouver les joies de ses heures carrées passées à lire et relire les quelques BD franco-belges des années 80.

Mais là, ce Lucky Luke de Mathieu BONHOMME est un vrai régal.

Cela tient au coup de pinceau fabuleux de Mathieu Bonhomme. On n'est pas dans l'acharnement thérapeutique mais bien dans la chirurgie esthétique réussie de notre héro mythique !

Du coup le plaisir est total, on se replonge dans l'enfance avec cette fascination nouvelle devant ce héro de notre temps.

L'homme qui tua Lucky Luke est un bon western dans la grande tradition et un superbe hommage à Morris pour les 70 ans de son héro.