Les furtifs de Damasio : gun poétique, shoot vibratoire, séisme littéraire !

Le magma de mots et de musique a muté mon mind et monopolisé mon moi chaque minute des six derniers jours passés ! Dans un monde black mirroré, où les ZAG expérimentent des contrepoids, des contrepieds et des contre-pouvoirs, Lorca et Sahar n’ont plus de nouvelles de Tishka, leur fille, depuis deux ans. Sahar est perdue, dévastée, Lorca est persuadé que Tishka est parti avec les Furtifs, une espèce méconnu, rapide et hybride, peut-être supérieure et majeure, qui concentrent les interrogations, les attentions, les espoirs et les craintes d’une société vendue et cadrée. Ce nouveau Damasio, après "La Horde du contrevent" et "la Zone du-dehors" est une mine, une bombe de bonheur massif, un gun de poésie, un shoot d’adrénaline vibratoire, une irruption littéraire fantastique et fantasque, fantomatique et fantasmagorique. Le bricoleur des mots, des récits et des sons nous a concocté un engin lowtec à voyager sur place, un univers parallèle sans 3d, avec des signes, des couleurs, des

points et des lettres placés dans le désordre, sans ordre, libres et ouverts. Le poète traversé de trous, souffle et siffle pour aérer nos méninges ankylosociétés… C’est un pic, c’est un cap, c’est une péninsule… de mots, de larmes, de sons et de vibrations, d’émotions. Aéromaistre, troubladourdelafeuille, jonguleur de réalités, crachoteur de feu intérieur et de feu-follets… Damasio est un sommet que l’on gravit par la face sud quelque soit les conditions, contre vents et marrées, contre soi, tout contre soi ! Peut-être faudra-t-il encore attendre dix ans le prochain, cela nous laissera le temps de ruminer les Furtifs… Goinfrez-vous, c’est si bon ! et merci Alain, tant de bonheur en quelques pages…